de Bernard-Marie Koltès. Texte publié aux Éditions de Minuit
Mise en scène : Sophie Hutin
Jeu : Pierre Serra, Nicolas Torrens
Musique : Lena Circus
Assistanat à la mise en scène : Bertille Sindou-Faurie
Lumières : Flore Dupont
Administration de production : Agnese Serallegri
Diffusion : Julia Douanne
Graphisme : Clémence Saunier
> Résumé
« J’arrive dans l’amour comme on entre dans l’eau
Les paumes en avant... »
Jean Genet, Le Pêcheur du Suquet
Deux hommes placés sur le minuscule segment temporel où le chien devient loup, se rencontrent et s’affrontent dans un duel de paroles.
Le choc de leurs mots est le creuset de la naissance de violence, de la naissance de la guerre, comme une négociation diplomatique condamnée à échouer, comme un rituel qui se déliterait avant son terme sacrificiel, comme un désir de noyade que l’un et l’autre partageraient.
Au demeurant, aurait-il pu advenir quoi que ce soit d’autre à deux personnes qui attendent tellement l’une de l’autre ?
« Il n’y a pas d’amour. Il n’y a pas d’amour. » Dans cette répétition, la faille est béante, laissant pointer, comme étonnée, la tendresse. Les corps se fracassent dans l’abîme, sans rien toucher. Seul la perspective du sang mêlé par la guerre pourra, peut-être, leur permettre d’unir leur humanité.
> Partenaires
Une coproduction Théâtre de l’Homme qui marche / Cie des Corps hurlants. Dans la Solitude des champs de coton a fait l’objet de deux semaines de recherche en août 2013 à Gare au Théâtre à Vitry-sur-Seine, avec le soutien de RAViV (Réseau des arts vivants en Ile- de-France). Le projet a été accueilli en résidence à la Mue-Karine Saporta en avril 2017 et sous le chapiteau de la Fontaine aux images en août 2017 (première le 6 avril 2018). Il a été présenté en avant-première le 24 septembre 2017 dans le cadre de la Guinguette Pirate aux Murs à pêches de Montreuil.